MODE

Notre style

Pipa :  Alexander Wang en fille. Pur, graphique, sobre. Rien qui ne soit à la mode, si ce n’est un détail ou deux du style une paire de baskets blanches (les velcros de Common Projects), un sac en bandoulière (la goutte d’eau Kenzo) finalement indémodables.

Et tout ce qu’il y a à voir avec le style, mais qui n’est pas incompatible avec la notion de confort.

Pipo : Il est particulier, comme je peux être spéciale. Soit du très basique (un jean non moulant, un t-shirt blanc ou gris, un gilet en cachemire oversize) avec un accessoire qui pétille : un gros bracelet coloré, un collier, une boucle d’oreille qui vous observe ou une bague qui vous mange (l’œil ou la bouche de D. Delettrez), un lacet fluo, des bretelles… n’importe quoi qui fasse que ta sensibilité ne s’arrête pas à la pliure de là où tu as repassé.

Ce qui nous inspire 

Pipa : Le rayon de soleil du matin. Je le vois je me sens vivre, j’ai envie d’être la plus belle. S’il pleut je peux rester sans me laver sans me maquiller et enfiler un jogging avec le t-shirt de la veille. Mais j’ajoute à ça ma veste Saint Laurent et mes lunettes noires et on y voit que du feu.

Pipo : les couleurs, pas celles de l’arc-en-ciel, mais plutôt pastel ou alors prises sur le vif, rayées, emberlificotées, tricotées, chamarrées. Et puis les matières, le non défi de porter ma jupe de princesse en tulle de chez Jaquemus avec un simple T et des tatanes Céline en veau pour aller prendre un café au comptoir d’un troquet.

Notre silhouette le jour

Pipa : Svelte. L’élégance d’une femme : flotter dans son tailleur, son t-shirt, ses nus pieds. Sans jamais se perdre ou se transformer avec le style d’une autre. « Sois toi-même, les autres sont déjà pris », ce sera mon épitaphe au passé.

Pipo : La silhouette du confort, de celle qui kiffe autant qu’une sculpture de Maillol aux Tuileries. Que ce soit à plat ou perchée sur des talons fuselés pour rehausser la cambrure, maquillée comme une danseuse du Crazy Horse ou naturelle comme un portrait de femme de Lucian Freud. Le mot d’ordre, ne jamais s’infliger un orteil qui fait mal ou s’imposer le malaise avec un truc que tu portes mais que t’assumes pas.

Notre silhouette le soir 

Pipa : Toujours aussi svelte. Les sous-vêtements en moins, vissée sur des talons ou des compensés, la cheville toujours en apparence (ma grand-mère toute sa vie s’en est allée aux fraises et ça lui seyait à merveille).

Pipo : Noire.

Notre « signature » 

Pipa : Surtout jamais aucun logo ou aucune marque qui dépasse.

Pipo : « Tiens c’est Pipo là-bas » : toujours un truc qui se voit, une pièce qui décale le regard, qui absorbe l’attention avec élégance et amusement.

Nos marques favorites 

Pipa

Acne

Wang

Saint Laurent

Christophe Lemaire

Pipo 

Céline

Golden Goose

Stella Mc Cartney

Roseanna

Le shopping

Pipa : Je déteste flâner, je suis incapable de fouiner donc je sais et j’avance d’un pas décidé. Je peux néanmoins attendre une escapade à New York pour dévaliser un Creatures of Comfort, un MNZ ou passer des heures à chercher un « objet volé » (que j’ai pas acheté de suite et que je regrette amèrement) sur le net.

Pipo : Donnez-moi le budget de Paris Hilton ou le pouvoir de donation d’Anna Wintour sur sa personne et je passerais mon temps à empiler ma garde-robe en tour de Pise. N’ayant ni l’un ni l’autre et peu d’espoir d’enquiller un strike en Toscane, je m’en tiens à quelques fulgurantes échappées (toutes belles) dans des séances shopping rares mais salvatrices. Deux trois boutiques de marques précises, une virée au Bon Marché et le tour est joué.

Une fixette mode

Pipa : La chaussure compensée, élégante, fine qui allonge la guibole sans trop provoquer, « l’idéale » sauf que si tu me décolles du sol de plus de trois centimètres j’ai le vertige, d’où la fixette, éternelle mais jamais assouvie.

Pipo : Cambrioler le dressing d’Iris Apfel.

Une audace que l'on aimerait avoir

Pipa : Faire croire à tout le monde que je me suis greffée le cul de Kardashian. Et qu’elle me l’a dédicacé !

Pipo : Croire que je pourrais tenir un jour sur des stilletos de 18cm pour être à la hauteur de Bündchen pendant 24 heures. Furtive mais bien taillée l’audace.

Et un tabou

Pipa : Je n’ai jamais compris le concept du string. Donc jamais porté.

Pipo : Je suis tout le temps à poil, mais je n’ose jamais me mettre à nu.

Nos prochains achats 

Pipa : Des Van’s Opening Ceremony en cuir blanc avant que mes actuelles finissent dans la gueule de Renée et que je sois obligée de l’étrangler. J’adore aussi l’idée de la jupe plissée argentée, essayée chez Golden Goose (nul besoin de ressasser l’adage, l’essayer c’est l’adopter).

Pipo : Un vrai combo (et une vraie prise de tête, mais sans prise de taille) : une combinaison que j’ai repérée chez Spree, des souliers et une pochette Céline, un nœud pour les cheveux de chez Maison Michel. Fin prête pour Cannes, sait-on jamais. 

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